Les Malpwop sont des hommes qui se travestissent en femmes. En effet, ses dernières existent depuis de la fin du XIXe siècle.
Au début, ils étaient vêtus d’attributs féminins ayant une tasse contenant du chocolat pour simuler des fausses « selles ». Leurs tenues ont évolué et maintenant, ce sont vêtements outrageants, à la limite du vulgaire, exagérant les gestes féminins. Certains peuvent avoir leur « traditionnel pot-de-chambre ».
Le malpropre peut déambuler seul, en couple ou en vidé, en tenue très légère, le plus souvent en dentelle avec un vocabulaire très injurieux.
Figure emblématique du Carnaval martiniquais, il est soucieux d’amuser la galerie et de provoquer le public non averti, jusqu’à choquer par des gestes et des attitudes frisant l’indécence.
Quelque en soit, accoutré de rad kabann (guenilles) ou de dentelle fine dans sa version makoumè, le malpropre respecte, tant que faire se peut, les couleurs qui varient chaque jour du carnaval (quitte à même devenir une des pleureuses du grand roi Vaval).
Par Melody Moutamalle de Limièkilti
Source de l’image : https://cervieres.com/2015/02/17/histoire-du-carnaval-aux-antilles/